Aujourd’hui, je vous partage une interview que j’ai donnée il y a quelques semaines à Jessica de Nos Délires Littéraires. Elle vous permettra d’en savoir plus sur moi, sur mon parcours, mes projets, etc. Enjoy ! 😉
- Peux-tu SVP te présenter ?
Je suis Lana Hashwell. Même si mon nom de plume est anglo-saxon, je suis une autrice française, bien de chez nous. Je vis dans le Sud de la France. J’écris de la romance fantasy aux accents dark (mais pas trop), à destination des lectrices ayant grandi avec Twilight et Harry Potter et qui, désormais adultes aimeraient lire quelque chose d’un peu plus piquant.
- Quand tu étais petite, tu voulais devenir auteure ?
Au fil des âges, j’ai voulu exercer différents métiers (maîtresse, médecin, présidente haha…), mais celui d’écrivain était une vraie vocation qui n’a jamais disparu. Le seul hic, c’est qu’on me répétait qu’être auteur, ce n’était pas un métier, donc je l’ai longtemps écarté de mes plans (sic).
- Qu’est-ce-qui t’a donné envie d’écrire ?
Tous les livres que je lisais enfant, qui me captivaient et que je dévorais. Je pouvais passer des matinées entières à lire un roman d’une traite, sans m’arrêter. J’ai donc eu envie d’offrir la même expérience à d’autres lectrices, et ça semble fonctionner.
- Pour toi, l’écriture est une passion ou un métier ?
Au moment où je te réponds, c’est encore une passion, mais c’est en bonne voie de devenir un métier car le succès commercial est au rendez-vous (je croise les doigts pour la suite) !
- As-tu d’autres passions ?
Oui. La psychologie, le développement personnel, la « magie ». Je me définis comme une apprentie sorcière moderne. J’utilise au quotidien des outils comme l’astrologie, le tarot, les cristaux, etc.
- Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d’écrivain ?
Le côté positif, c’est de pouvoir s’exprimer et partager ses idées aux autres, tout en leur apportant du bien-être. C’est tellement agréable de recevoir des messages de mes lectrices qui me remercient pour mes livres.
En moins bon, je dirais la charge mentale et les efforts colossaux à fournir : il ne s’agit pas seulement d’écrire un roman – ce qui n’est déjà pas facile en soi -, il faut aussi s’occuper du marketing car le livre une fois publié ne se vend pas tout seul. Ce travail de promotion est très prenant et peut devenir épuisant.
- Comment se passe ton moment d’écriture (lieu, rituel, sur ordi, sur papier….) ?
C’est toujours le même rituel : dans ma chambre, au calme, sur un ordinateur, sans bruit et isolée du reste, pour pouvoir me concentrer au mieux.
- Es-tu aussi une lectrice ? Que lis-tu ? Quel est ton livre préféré ?
Je suis une grande lectrice depuis mon plus jeune âge. J’ai des goûts éclectiques, je lis presque de tout. Il m’est difficile de désigner un livre préféré tellement j’ai de romans-culte, dans des genres variés.
En fantasy, ma réponse ne va pas être originale du tout : Harry Potter. Ce n’est pas pour rien que ma première romance fantasy se déroule dans une école de magie, certes plus sombre que Poudlard (mes héros sont plus des Serpentard que des Gryffondor).
- Où trouves-tu ton inspiration ? Est-ce que tes histoires sont tirées de faits réels ou tout a été imaginé ?
Je trouve l’inspiration partout dans mon quotidien : dans mes lectures, les films que je regarde, les faits divers dans les médias, la musique que j’écoute, mes rêves, en étant sous la douche, en faisant la vaisselle, etc.
Certains passages de mon roman Brutal Sons (Macabre Academy 1) sont en partie inspirés de choses qui me sont arrivées et de mon vécu, mais l’essentiel de l’intrigue a été imaginé.
- Quand tu commence à écrire une histoire, est-ce-que tu connais déjà la fin ou tu écris au fur et à mesure ? (le récit et les personnages évoluent-ils au fil des jours ?)
Je suis ce qu’on appelle une autrice jardinière, c’est-à-dire que je n’écris pas en suivant un plan détaillé. Je me laisse davantage porter par mes personnages, donc on peut dire que j’écris au fur et à mesure. J’ai essayé d’avoir une structure précise, mais le récit et les personnages finissent toujours par évoluer, même quand je m’efforce de les faire rester dans le droit chemin. ^^ Et c’est plus amusant pour moi ainsi ! Mais, tout en me laissant surprendre, j’ai quand même une idée de la fin et des grandes lignes de l’histoire avant de commencer.
- En moyenne combien de temps par jour passes-tu à écrire ? Combien de temps mets-tu pour écrire un livre ?
J’écris en moyenne 3 heures par jour. Pour le temps que je mets à écrire un livre, ça va dépendre de sa longueur et de mes contraintes du moment. Je dirais environ 3 mois si je peux m’y consacrer tous les jours et pendant plusieurs heures d’affilée. Mais s’il y a des vacances par exemple, ma cadence ralentit car j’écris moins.
- As-tu eu des difficultés à te faire éditer ? (raconte-nous ton parcours éditorial) ?
Mon roman Brutal Sons est édité par mon mari, donc ça n’a pas été difficile de le convaincre. Par contre, je peux parler de mon parcours éditorial pour mes précédents romans publiés en maison d’édition traditionnelle. La difficulté est directement liée à la taille de la maison d’édition. Si on vise un petit éditeur, c’est plus facile et le talent peut suffire, car ils lisent tous les manuscrits. Si on sait bien pitcher son projet et présenter son dossier, on peut décrocher un contrat d’édition.
Pour un grand éditeur tel que Hachette, Gallimard, etc., c’est plus compliqué car ils sont submergés de manuscrits. Ils ne peuvent pas tout lire. Pour un de mes romans jeunesse, j’avais réussi à me faire publier par Fleurus, dont la directrice éditoriale avait été convaincue par mon pitch qui correspondait à ce qu’elle recherchait à ce moment. Donc il y a aussi parfois un facteur chance. Avoir un bon réseau et des contacts aide également. Je dirais qu’aujourd’hui avoir une communauté de followers est quasiment un pré-requis pour se faire publier par une grande maison d’édition. Donc je conseillerais aux auteurs débutants de commencer par tenter leur chance chez les petits et micro éditeurs.
- Lequel de tes romans t’a donné le plus de fil tordre et pourquoi ?
C’est le tome 1 de Macabre Academy justement, car c’était la première fois que j’écrivais dans le genre de la romance fantasy aux accents dark. 🙂 J’ai dû apprendre les codes et me les approprier. Et maintenant que je les maîtrise, j’adore écrire dans cette niche, ça me plaît beaucoup.
- Lequel de tes romans aimes-tu le plus et pourquoi ?
C’est difficile d’en choisir un car ce sont tous mes bébés d’une certaine façon. Mais je dirais que celui que j’affectionne le plus est généralement le dernier car je progresse à chaque roman, donc c’est à mes yeux le meilleur. Actuellement, je suis en train d’écrire le tome 2 de Macabre Academy et j’y prends un grand plaisir. Mes lectrices adorent le tome 1, et dans cette suite, il y aura encore plus de magie, d’amour, de tension et de piquant, ainsi que des ingrédients qui ont plu dans le précédent livre.
- As-tu déjà fais des salons ? As-tu aimé ? Racontes nous tes ressentis, des anecdotes…
Oui, j’en ai fait un certain nombre au cours des années. J’en ai apprécié certains, d’autres un peu moins. Cela dépendait vraiment de la fréquentation du salon parce que dans certains, il n’y a pas beaucoup de passage, ce qui fait que les auteurs se tournent les pouces. Dans d’autres, il y a plus de trafic et l’ambiance est géniale.
Dans l’univers de l’imaginaire, mes meilleurs souvenirs de salons étaient dans les conventions de mangas, car ils sont fréquentés par une majorité de jeunes, dont l’enthousiaste est communicatif.
- As-tu d’autres livres en préparations ? Si oui peux-tu nous en dire un peux plus ?
Je suis accaparée par la rédaction du tome 2 de ma série Macabre Academy, et dès que je l’aurais terminé, j’enchaînerai sur le tome 3 pour ne pas faire patienter longtemps mes lectrices. Ensuite, j’aimerais m’attaquer à une série dans un univers de mythologie grecque, toujours dans une école de magie. Mais ça peut encore changer car c’est mon genre d’avoir plein d’idées, donc on verra. 😉
Merci beaucoup pour cette interview, Jessie ! C’était un plaisir de répondre à tes questions.